Une semaine de BASCULE ?

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Le système peut-il turbuler ?

Du 8 au 14 septembre, il y aura des événements importants qui pourraient redessiner le paysage politique.

Il y aura d’abord le 8 septembre, le vote de confiance au gouvernement qui de toute évidence ne lui sera pas accordé, et cela entraînera la démission du Premier ministre. Aurons-nous rapidement un nouveau gouvernement et qui les dirigera ?
Ou Macron décidera-t-il encore une fois de dissoudre l’assemblée nationale ?

Avec Macron, bien malin qui peut aujourd’hui connaître sa posture pour dans quelques jours, une dissolution pourrait faire une bascule politique puissante, dont les conséquences seraient difficiles à imaginer à ce jour.

Quant à la journée du 10, il y a encore quelques jours, la gauche qualifiait ce mouvement de flou et plutôt animé par l’extrême droite, notamment Madame Sophie Binet de la CGT sur France Inter.

Depuis 3 jours, à partir d’une étude sérieuse, on apprend qu’en fait c’est une opération où 7 personnes sur 10 ont voté pour la France insoumise et une sur 10 a voté pour Poutou. Ce qui fait 8 sur 10, plutôt proche de l’extrême gauche et seulement une personne sur 4 a été un gilet jaune.

Un mouvement large, de type gilet jaune aurait pu aussi provoquer une bascule, mais un mouvement mené par la France insoumise, ce n’est pas la même chose et les probabilités de bascule sont plus limitées.

Notre mouvement a pour but de regrouper sous la même bannière la gauche républicaine et de favoriser l’union des républicains de 2 rives pour retrouver la souveraineté populaire. Ces objectifs pour le moment ne sont pas atteints car nous sommes bien trop peu nombreux pour mener ces combats.

L’histoire nous a appris que sans bascule, il est difficile de modifier les rapports de force. Pour changer vraiment la politique en France et en Europe, il nous faudra des bascules fortes, avec le risque bien sûr que ces bascules n’aillent pas dans un autre sens, mais sans bascule, le système perdurera. Les bascules dont on parle aujourd’hui correspondent à ce que Jean-Pierre Chevènement décrivait en parlant de faire turbuler le système.

Les jours qui viennent, nous dirons si une bascule est possible pour remettre en cause les politiques néolibérales que nous subissons depuis 1983. Et si, dans cette bascule, la gauche républicaine peut être une boussole crédible pour le peuple de France.

En attendant ces grands bouleversements, rejoignez-nous et/ou abonnez-vous à notre lettre d’information. 

Pour compléter nos propos ci-dessous 2 articles de presse


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